ACTUELLEMENT
FRANKENSTEIN
Le titre renvoie à un roman écrit par Mary Shelley en 1816 lors d’un séjour en Suisse, sur les bords du Lac Léman, Frankenstein ou le Prométhée moderne, où il est question de la création d’un être vivant par Victor Frankenstein, un jeune savant genevois, soit d’une créature qui finit par apparaître plus humaine que le scientifique qui lui donne vie et nous invite à une réflexion sur l’altérité.
«Il y a deux siècles naissait en Suisse une créature sans nom…», c’est ainsi que pourrait commencer ce conte horrifique, cette nouvelle «composition électro-progressive », cette « narration immersive » entre SF et « freak-show », « sound design » et « steampunk » rétro-futuriste à la Jules Verne ou à la Méliès qui, à l’aune d’une fiction, interroge notre réalité où des ingénieurs créent de l’intelligence artificielle et où des généticiens procèdent à des clonages, font des espèces hybrides et parviennent à réaliser de l’ADN humain…
Avec le soutien de:
– Fondation Engelberts
– Fondation Michalski
– Commune de Chambésy
– Fondation Meyrinoise du Casino
– Théâtre Kleber-Méleau
Autre spectacle
BAUDELAIRE
Découvrir un poète essentiel sous un crépuscule nouveau, c’est ce que vous proposent Guillaume Pi et Michael Borcard dans Projet XVII : Baudelaire. Leur choix de textes issus des Fleurs du Mal et des Petits poèmes en prose sera rythmé d’une part par la voix profonde du premier et par la riche palette électroacoustique du second. Ce duo envoûtant nous emmène dans un voyage poétique vibrant.
À seize ans, Guillaume Pi découvre Baudelaire et s’enflamme pour cette poésie qui le pousse à créer à son tour. Il se lance dans l’écriture, la musique, l’interprétation. En 2017, alors que sont célébrés les 150 ans de la mort du poète, ils montent, avec son complice musical Michael Borcard, Projet XVII : Baudelaire, afin de transmettre leur passion pour l’univers baudelairien. Toutefois, ils ne choisissent nul « Spleen » ni « Albatros » revisité – mais d’autres pièces saisissantes, évoquant le combat des hommes face à leurs chimères, retraçant des visions, tutoyant le conte, voire le délire pur.
Ce spectacle invite à l’ivresse : celle des sens, de la poésie, mais également à l’enivrement créatif, qui permet à tout un chacun de ne pas demeurer simple spectateur, mais d’agir créativement, en vue de ré-enchanter le monde. Une invite à l’acte poétique, soutenue par un univers sonore semblable à un velours sombre.